marketing relationnel

Native advertising : une autre approche client3 min read

Approche clientèle médiocre, gestion de client inefficace… les grandes entreprises sont plus que jamais face à un rééquilibrage de stratégie. Saturation publicitaire, c’est l’effet que les experts en marketing  posent sur l’efficacité des systèmes publicitaires en ligne. Le taux de clics moyen a chuté de 0,06% en 2015 contre 9% e 2009 pour toutes publicités virtuelles. C’est le cocon qui a fait naitre le native advertising : mais en quoi est-ce si nouveau ?

Native advertising : une nouvelle alternative publicitaire

C’est n’est pas vraiment un tout nouveau système ni un nouveau concept. Le terme de native advertising a déjà eu lieu en 2010 dans la révolution contre les supports publicitaires traditionnels. Dans cet éloge, c’est l’inefficacité des bannières publicitaires actuelles qui a surtout mené le phénomène de saturation publicitaire. Solve Media a fait une étude à la suite de laquelle, il y a 475 plus de probabilité qu’une personne survive à un crash d’avion que de cliquer sur les publicités display.

Comment définir le native advertising ?

Dans son adaptation au cadre du marketing moderne, on pourrait définir le native advertising se définit comme un nouveau système de publicité prônant l’incrustation du contenu de marque dans un contenu éditorial.

Cette nouvelle approche publicitaire propose, un contenu de qualité qui doit être en fonction de la plateforme sur qui la publicité doit être vu. Le principe étant d’éviter d’interrompre le processus d’expérience utilisateur tel que l’ancien système qu’un mauvais leader mlm aurait employé. Il est plus question de contexte de marque invitant l’utilisateur à prolonger son expérience vers un autre contenu adapté à sa plateforme.

Issue du même principe que le journalisme participatif, le native advertising fait office d’un système de brand content dans lequel la marque prend ses reculs pour laisser place à un contenu qui devrait susciter l’intérêt de son réseau. La publicité en question s’exprime ici de la même façon que le nom d’un auteur sur un grand article. Par exemple, mentionner la marque en tant que sponsor sans se présenter, mais tout en affirmant un univers de marque.

Dans la pratique, les tweets ainsi que les posts sponsorisés qui émergent de plus en plus ces dernières années dans les plateformes sociales Twitter et Facebook, en sont des grands exemples. Les articles sponsorisés dans les blogs et sites forment également de grandes expressions de native advertising.

Qu’en est-il de son efficacité et de son application ?

L’efficacité de cette nouvelle approche ne passe pas inaperçue chez les grandes marques. Selon une étude effectuée par eMarketer, les dépenses dans ce type de publicité vont atteindre 5 milliards de dollars en 2017 (3,7 milliards en 2015). Cette hausse s’explique par la combinaison entre publicité communicative et performance. D’autres chiffres viennent également appuyer cette nouvelle tendance publicitaire.

La plupart des sondages effectués près des internautes ont montré que 70% des internautes veulent savoir davantage sur une marque via du contenu que d’une publicité traditionnelle. De plus, le native advertising génère 53% plus de vue que les bannières publicitaires. Les internautes sont en effet plus aptes à partager un contenu qu’ils apprécient avec des proches ou des membres de la famille qu’une publicité display (IPG et Sharethrough). C’est tout une évolution de l’approche client dans l’application du  marketing relationnel et les autres stratégies marketing.

En grande échelle, le native advertising s’illustre également dans la collaboration des grandes marques entre elles. Par exemple l’entente entre Melty et Coca-Cola. Leur collaboration a créé le Happiness Gaming Club, dont une plateforme dédiée aux nouveautés et actualité du jeu vidéo. Cette collaboration a généré 7 millions de visites mensuelles pendant sa période de lancement. D’autres collaborations ont eu également lieu comme celle de Buzzfeed et Game Of Throne ou Minutebuzz et Poker Star.